Lutinerie

30 janvier 2006

Les schtroumpfs et la salsepareille


A l'heure où il faut être rapide, citadin, grand, beau, fort et aux dents longues pour survivre, qui se soucie encore de ces petits infra-nains bleus dépourvus (ou presque) de dentition, à la diction fort imprécise, à la démarche improbable et aux idées fixes ?
Moi, et j'espère vous aussi !
Après la recette de la dinde au whisky et celle du gloubiboulga, voici comme il se doit la recette de la salsepareille. Ah bah non schtroumpf alors, je trouve nulle part la recette, bouh, je suis toute schtroumpfu !

Mais tout de même quelques infos :
-le système digestif des schtroumpfs :
Le schtroumpf est herbivore. Il est connu des biologistes que les herbivores se caractérisent en particulier par la possession d'un tube digestif nettement plus long que celui des carnivores (la digestion des végétaux est plus complexe que celle des animaux).
Donc, dans le petit corps d'un Schtroumpf, il nous faut caser un très long tube digestif... Il ne reste alors presque plus de place, et en particulier pas assez de place pour des poumons performants.
Conclusion logique : les Schtroumpfs respirent essentiellement par la peau. Ceci n'est pas étonnant, de nombreux animaux ne se servent que peu de leurs poumons (en particulier certaines salamandres et grenouilles). Scientifiquement, on parle de respiration cutanée.
Cette respiration cutanée implique un fort réseau capillaire sous-cutané, c'est beaucoup de petits vaisseaux sanguins juste sous la peau. Le sang des Schtroumpfs étant bleu, si, en plus, il y a beaucoup de vaisseaux juste sous la peau, ceci explique parfaitement une coloration bleue de leur peau. cf Pourquoi les Schtroumpf sont-ils bleu ?

En dépit de sa petite taille, le Schtroupmf est un véritable goinfre. Il semble pouvoir se nourir de préférence de tout ce qui sent bon, ou apparaît alléchant et attirant. Cette faiblesse (parmis tant d'autres) de leur caractère les a conduit à de nombreux revers de par le passé, lorsqu'une personne hostile (Gargamel la plupart du temps) su l'exploiter avec succès. Il est à noter que les goûts culinaires des Schtroumpfs sont centrés sur les plats à base de Salsepareille (une plante assez commune qui pousse dans la grande foret, autour du village Schtroumpf).
En effet, c'est le Schtroumpf paysan qui cultive la salsepareille, une plante que les Schtroumpfs doivent pouvoir reconnaître les yeux fermés.
Le champs de salsepareille est une parcelle immense mesurant au moins plusieurs centimètres carrés !
La salsepareille faisant partie des herbes de provence, pitêtre bien que les schtroumpfs vivaient dans le monde parrallèle de cette région. Il faut demander à Homnibus, l'enchanteur ami de Johan et pirlouit (cf la flute à six schtroumpfs).

Pour tout savoir sur les petits humanoïdes bleus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Schtroumpfs
Extrait : Les histoires des Schtroumpfs se situent au Moyen Âge et l'âge du Grand Schtroumpf (542 ans) et des Schtroumpfs (100 ans) nous obligent à admettre qu'ils sont bien plus vieux que Peyo lui-même.
Ce peuple vit dans un village au milieu d'une forêt, dans une contrée appelée « le Pays Maudit » géographiquement difficile à situer, mais certainement quelque part en Europe.
L'épisode du Bébé Schtroumpf nous permet de découvrir comment naissent les Schtroumpfs : ils sont apportés par une cigogne, exceptée la Schtroumpfette (et Sassette) qui est une création magique du sorcier
Gargamel.
Gargamel et son
chat Azraël sont les pires ennemis des Schtroumpfs. Gargamel en a besoin pour une recette magique qui lui permettrait de fabriquer de l'or, quant à Azraël, il veut tout simplement les manger!
Les Schtroumpfs ont un langage particulier avec des différences selon qu'ils habitent au nord ou au sud du village (où la place de l'emploi de "schtroumpf" comme verbe ou nom change ; voir Schtroumpf vert et vert schtroumpf).
L'aliment préféré des Schtroumpfs est la
salsepareille et ils vivent dans des maisons individuelles ayant l'apparence de gros champignons.

Quelques recettes de nos ennemis les lutinophages (dont Gargamel fait parti) qui ne se nourrissent d'ailleurs pas que de lutins :
http://www.fluideglacial.tm.fr/fluidz/cuisinebd/une.htm

Pour en savoir plus sur la salsepareille :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Salsepareille

Et enfin, merci au professeur glob qui fit un voyage sensationnel au pays des schtroumpf et nous en rapporta le récit : carnet de voyage
Un petit poème :
Le Grand Schtroumpf et le Schtroumpfissime
Schtroumpfissime, sur un trône perché,
Tenait en sa main un champignon.
Grand Schtroumpf, par l'odeur, incommodé,
Lui tint à peu près ce jargon :
« Hé ! bonjour, Monsieur Schtroumpfissime,
Que vous me semblez schtroumpf ! que vous êtes sublime !
Sans schtroumpfer, si votre langageSe rapporte à votre visage,
Vous êtes le phénix des Schtroumpfs de ce village. »
A ces mots le Schtroumpfissime ne ressent pas de rage ;
Et pour montrer sa voix de maître,
Lève très haut son bras, laisse tomber son sceptre.
Le Grand Schtroumpf s'en saisit, et dit :
« Mon bon Monsieur,Apprenez que tout schtroumpfeur
Schtroumpfe aux dépens de celui qui le schtroumpfe :
Cette leçon vaut bien un sceptre, sans schtroumpf. »
Le Schtroumpfissime, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'il ne recommencerait plus.

La salsepareille :
-Partie utilisée : Les racines.
-Propriétés :
Les feuilles de la plante sont en forme de cœur, elle est épineuse et porte de jolis petits fruits rouges qui attirent les enfants.
Elle est réputée être dépurative (favorise l'évacuation eupeptique(facilite la digestion)des toxines), diurétique(active excrétion de l'urine) et sudorifique.
La salsepareille est très bonne pour les rhumatismes
Arthrite : boire 2 verres par jour d'une décoction de 30g de racine de salsepareille pour un litre d'eau, bouillir 10min.
Asthme, goutte : boire un verre avant les repas d'une décoction de 50g de racine pour un litre d'eau, bouillir 10min, infuser 10min.
Néphrite : boire un litre / jour, loin des repas par petits verres, d'une décoction de 50g de racine de salsepareille, bouillir 10min, infuser 10min.

28 janvier 2006

LA RECETTE DU GLOUBIBOULGA


Le Gloubi-boulga est le plat préféré des Casimirus ...
Mais si ! Ces gros monstres orange tout doux et gentils !
C'est dans l'épisode du même nom (" Gloubiboulga "), diffusé le 30 septembre 1974, que Casimir évoque pour la première fois son met favori.

Les Origines
Mais ce que l'on sait moins, c'est que l'origine de ce plat est située dans l'enfance de Christophe Izard...
Pendant la guerre, il était hébergé par une vieille dame russe, qui pour le faire tenir tranquille, lui faisait touiller du sucre et des jaunes d'oeufs dans un saladier.
Elle appelait cette préparation du " goguel-moguel ".
A la libération, en découvrant le chocolat, il s'invente un goûter très nourissant composé de chocolat rapé, bananes écrasées et confiture de fraise.
Le Gloubi-boulga s'inspire du premier plat pour le nom et du second pour la recette, légèrement améliorée à la sauce casimirus... avec de la moutarde et de la saucisse de Toulouse !
La Recette
La recette du gloubi-boulga ? Facile !
Mais il faut bien choisir tous les ingrédients car Casimir est difficile ! Par contre, pour les quantités, c'est à vous de juger ou d'innover ...
Procurez-vous d'abord les cinq ingrédients majeurs :
- des bananes mûres à point, bien écrasées - de la confiture de fraise - du chocolat rapé - de la moutarde très forte - des saucisses de Toulouse tièdes mais crues
Puis dans un grand saladier mélangez le tout avec une cuillère en bois.
Voilà ! C'est prêt !
A cette recette de base, Casimir ajoutait parfois quelques anchois ou un peu de crème chantilly.
Mhmmm ! Vous allez vous régaler !
Bon Appétit !

Les ingrédients (récapitulatif) :
-Confiture de fraises
-Bananes écrasées
-Chocolat rapé
-Moutarde
-Saucisse de Toulouse, crue mais tiède
-Crême chantilly
-Anchois

24 janvier 2006

Malarmé, poème, 1868


La Nuit approbatrice allume les onyx
De ses ongles au pur Crime, lampadophore,
Du Soir aboli par le vespéral Phoenix
De qui la cendre n'a de cinéraire amphore
Sur des consoles, en le noir Salon : nul ptyx,
Insolite vaisseau d'inanité sonore,
Car le Maître est allé puiser de l'eau du Styx
Avec tous ses objets dont le Rêve s'honore.
Et selon la croisée au Nord vacante, un or
Néfaste incite pour son beau cadre une rixe
Faite d'un dieu que croit emporter une nixe
En l'obscurcissement de la glace, décor
De l'absence, sinon que sur la glace encor
De scintillations le septuor se fixe.

Analyse du poème : cliquer ici

21 janvier 2006

L'oeuf ou la poule ?

Trouvé sur http://pages.infinit.net/pclou200/1994enc.htm

Voici une question qui intrigue tout le monde et qu'on retrouve, bien sûr, chez les opposants, mais aussi chez tous ceux qui se questionnent au sujet de l'Évolution. Je l'ai même vue dans un article sur Stephen Hawking, le célèbre physicien. Qu'un scientifique d'un tel calibre se pose cette question nous montre à quel point la réflexion publique sur l'Évolution est peu avancée et ce, malgré le fait qu'on en parle tant. Le moins qu'on puisse dire, c'est que l'Évolution est un sujet difficile.

Ma réponse à cette question est tellement simple que beaucoup vont en être déçus. Qui est venu en premier, la poule ou l'oeuf ? C'est l'oeuf, bien entendu ! Après tout, comment voulez-vous avoir une poule sans qu'il y ait eu d'abord un oeuf ? Cela ne serait possible que dans un contexte créationniste. Mais, vous allez me dire : c'est la même chose, comment avoir un oeuf sans poule ?

Il y a mille façons. La nature ne cesse d'imaginer de nouveaux moyens de fabriquer des oeufs. La plus simple est la réplication. C'est-à-dire qu'une cellule ─ et un oeuf est une cellule ─ se dédouble en recueillant dans le milieu environnant, atome par atome, le matériel nécessaire à faire une copie parfaite d'elle-même.

L'oeuf peut très bien se reproduire sans poule, c'est-à-dire sans enveloppe protectrice, simplement en se laissant flotter dans un milieu liquide, attirant au passage, par simple réaction chimique, les atomes dont il a besoin pour faire une copie de lui-même. Mais, arrive un jour où le milieu devient saturé d'oeufs et où la matière première vient à manquer. Les oeufs en formation continueront à flotter au hasard, attendant la rencontre improbable de matériaux disponibles. Ils sont comme des maisons en construction momentanément abandonnées faute de matériaux.

Cependant, certains oeufs plus chanceux se découvriront la possibilité de pouvoir capter directement sur leurs voisins l'atome qu'ils recherchent. Parfois cet atome se détachera et alors l'oeuf plus chanceux l'aura « volé » à l'autre, qui voit alors sa survie compromise. C'est comme si un entrepreneur décidait de terminer une maison avec des briques prises sur les autres.

Mais il se peut, aussi, que l'oeuf plus chanceux capte un atome et du même coup, tout l'oeuf qui était jusque-là propriétaire de cet atome. On a ici une association de deux oeufs qui aboutira à la survie d'au moins un des deux. Et il n'y a pas de raison que l'association s'arrête à deux. Progressivement, l'oeuf plus chanceux, c'est-à-dire celui qui possède cette capacité de s'entourer des cadavres de ses voisins en manque de matériaux, attirera d'autres atomes qui viendront avec leur ancienne structure former une véritable membrane autour de lui.

Pendant le processus de dédoublement, la cellule est très vulnérable. Si bien que celle qui réussit à s'entourer d'une enveloppe protectrice accroît ses chances de rendre la réplication à terme et donc de donner naissance à une nouvelle cellule. Cette nouvelle elle-même devrait aussi posséder cette caractéristique de pouvoir s'approprier de force les matériaux nécessaires à sa réplication. Peu à peu, ces oeufs plus chanceux deviendront plus nombreux, jusqu'à prendre toute la place et à susciter une nouvelle compétition, encore plus féroce, pour la recherche des matériaux ─ c'est-à-dire la nourriture ─ et qui devrait aboutir à une nouvelle phase d'évolution.

Cette enveloppe protectrice devient donc un objet d'évolution. De simple membrane qu'elle était au départ, elle deviendra carapace. Puis, elle se dotera de membres pour pouvoir se déplacer, puis d'yeux pour pouvoir se diriger, puis le trou par où entre la matière extérieure nécessaire à la réplication se transformera en bouche avec des dents, puis un estomac où s'effectue la digestion, suivi d'un tube par où sont rejetées les matières inutiles.

La première poule fut probablement ce genre de membrane formée de restants d'oeufs voisins moins chanceux au jeu de la survie. Aujourd'hui, toutes les formes de vie, de la plante à l'éléphant, en passant par la poule et l'humain, sont l'équivalent de telles membranes qui permettent à l'oeuf, ou à la graine qui leur a donné naissance, de se répliquer.

Les trois tamis (Socrate)


Les trois tamis
Un jour, quelqu'un vint voir Socrate et lui dit :
- Écoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.
- Arrête ! interrompit l'homme sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
- Trois tamis ? dit l'autre, rempli d'étonnement.
- Oui, mon bon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ?
- Non, je l'ai entendu raconter et...
- Bien, bien. Mais assurément tu l'as fait passer à travers le deuxième tamis. C'est celui de la bonté. Ce que tu veux me raconter, si ce n'est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?
Hésitant, l'autre répondit : Non, ce n'est pas quelque chose de bon, au contraire...
- Hum ! dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s'il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire...
- Utile ? Pas précisément.. .
- Eh bien ! dit Socrate en souriant,
si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l'oublier...

Apologue du philosophe grec Socrate (V -VI ° siècle avant notre ère)

Certains disent que Socrate ferait partie de la confrérie des lutins et donc qu'il serait immortel.
La logique d'aristote: 1- Tout homme est mortel. 2- Socrate est homme. 3- Socrate est mortel
serait donc faussée par cette information top secrète. Certains disent aussi qu'Aristote aurait fait exprès de créer cet exemple car il aurait apprit la nouvelle et aurait tout mis en oeuvre pour le garder secret :)

Le mille-pattes

Un mille-pattes vivait tranquille, insouciant et heureux, lorsqu'un jour, un crapaud, qui habitait dans les parages, lui posa une question bien embarrassante :
- Lorsque tu marches, lui demanda-t-il, dans quel ordre bouges-tu tes pattes ?

Le mille-pattes fut si troublé par la question du crapaud qu'il rentra aussitôt dans son trou pour y réfléchir. Mais il avait beau se creuser la cervelle, il ne parvenait pas à trouver la réponse.
A force de questionnements, il finit par ne plus être capable de mettre ses pattes en mouvement. Il resta bloqué dans son trou, où il mourut de faim.
(Histoire de la Chine ancienne)

A partir de quelle moment s'interroger sur soi devient stérile, voire destructeur ?
A partir de quand cela risque de nous étouffer et de nous empêcher d'agir ?
Est-ce que l'immobilisation, lorsqu'elle est de courte durée, ne peut être pas une manière de se régénerer pour mieux avancer par la suite ?

Et à part ça : Peut-on dessiner l'infini ? ça n'a rien à voir mais j'avais envie de l'écrire :)

18 janvier 2006

Les joyeux drilles du dess 2005



























Ah, nostalgie des études, quand tu nous tiens ! Voici mes potes de fin de promo en version southpark ! Fait par Jisee grâce à ce site :
http://spstudio.claudia.hosting-friends.de/spstudio.html

16 janvier 2006

Miss-tic

Exposition Muses et hommes qui se trouvaient dans le 20° arrdt de Paris.

13 janvier 2006

Eluard, La terre est bleue (poème)

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s'entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d'alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d'indulgence
À la croire toute nue.
_
Les guêpes fleurissent vert
L'aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
_
Oeil de sourd Faites mon portait.
Il se modifiera pour remplir tous les vides.
Faites mon portrait sans bruit, seul le silence,
A moins que - s'il - sauf - excepté -
Je ne vous entends pas.
_
Il s'agit, il ne s'agit plus.
Je voudrais ressembler -
Fâcheuse coïncidence, entre autres grandes affaires.
Sans fatigue, têtes nouées
Aux mains de mon activité.
-Eluard, 1929 -
Ce poème provient du recueil intitulé " L'amour la poésie "

12 janvier 2006

Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme...

Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme...
Démocrite (vers 460-370 av. J.-C.)

11 janvier 2006

La cène




La cène
Ils sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas dans leur assiette
Et leur assiette se tient toute droite
Verticalement derrière leur tête.
(Jacques Prévert, Paroles, 1945)

Recette de la dinde au whisky

La dinde au whisky
Pour égayer votre table la semaine prochaine, voici la recette de la dinde au whisky.

1 Acheter une dinde d'environ 5 kg pour 6 personnes et une bouteille de whisky, du sel, du poivre, de l'huile d'olive, des bardes de lard.
2 La barder de lard, la ficeler, la saler, la poivrer et ajouter un filet d'huile d'olive.
3 Faire préchauffer le four thermostat 7 pendant dix minutes.
4 Se verser un verre de whisky pendant ce temps la.
5 Mettre la dinde au four dans un plat à cuisson.
6 Se verser ensuite 2 verres de whisky et les boire.
7 Mettre le therpostat a 8 après 20 binutes pour la saisir.
8 Se bercer 3 berres de whisky.
9 Apres une debi beurre, fourrer l'ouvrir et surveiller la buisson de la pinde.
10 Brendre la vouteille de biscuit et s'enfiler une bonne rasade derriere la bravate - non - la cravate.
11 Apres une demi heure de blus, tituber jusqu'au bour. Oubrir la putain de borte du bour et reburner - non - revourner - non - recourner - non - enfin, mettre la guinde dans l'autre sens.
12 Se pruler la main avec la putain de borte du bour en la refermant - bordel de merde.
13 Essayer de s'asseoir sur une putain de chaise et se reverdir 5 ou six whisky de verres ou le gontraire, je sais blus.
14 Buire - non - luire - non - cuire - non - ah ben si - cuire la bringue bandant 4 heures.
15 Et hop, 5 berres de plus. Ca fait du bien par ou que ca passe.
15 R'tirer le four de la dinde.
16 Se rebercer une bonne goulée de whisky.
16 Essayer de sortir le bour de la saloperie de pinde de nouveau, parce que ca a raté la bremière fois.
17 Rabasser la dinde qui est tombée bar terre. L'ettuyer avec une saleté de chiffon et la foutre sur un blat, ou sur un.clat, ou sur une assiette. Enfin, on s'en fout...
18 Se péter la gueule a cause du gras sur le barrelage, ou le carrelage, de la buisine et essayer de se relever.
19 Decider que l'on est aussi bien parterre et binir la mouteille de rhisky.
20 Ramper jusqu'au lit, dorbir toute la nuit.
21 Manger la dinde froide avec une bonne mayonnaise, le lendemain matin et nettoyer le bordel que tu mis dans la cuisine la veille, pendant le reste de la Journée. La prochaine fois, le poulet au ricard ...

09 janvier 2006

CELUI QUI A DIT « NON »


Merci beaucoup à Matthieu pour cette petite histoire !

Titre choc:>>CELUI QUI A DIT « NON »
>>A l’automne d’une vie qui s’éternise un peu, le mouton blanc au poil lisse fini par se fragiliser.
Il y a bien longtemps son pelage ondulait sur son corps réactif. Inerte à présent, il n’est guère moins mouvant que pendant les instants post mortem. Il a accepté sa mort parce qu’on lui a dit, que c’était comme ça qu’il fallait faire. Il a vu de ses yeux mourir bien des moutons, mais que des moutons, il n’est jamais sortit de son troupeau. Il savait que c’était son heure, certains symptômes ne trompent pas. Son poil perdait en vigueur, il l’avait déjà vu chez les autres, mais le berger n’arrête pas pour autant de les « caresser ».
Le sens du mot est plutôt « récompensé » mais le geste s’assimile visuellement à une caresse.»
A quand la prochaine caresse ? » Comment dois-je me comporter pour y avoir droit ? »
Ces deux questions tournent dans la tête de notre mouton et de tous les moutons d’ailleurs.
Elles tournent très vite et encore plus vite à mesure que l’on cherche à y répondre.
Tout mouton normalement constitué (constitué comme le dicte la norme) fait tourner ces questions.
Il existe des légendes anciennes contant l’histoire de moutons qui ne se posaient pas ces questions, certains avaient trois chromosomes 21 d’autres que deux mais pour tous, la légende fini par une intervention du chien et l’exclusion du troupeau. Aucune ne raconte leur vie après. Ces anomalies comportementales sont extrêmement rares, mais en revanche, des rumeurs courent au sein du troupeau.
Le chien serait en péril, de nombreux moutons convoitent sa place, on parle de coup d’état.
En effet, sa position un idéal: des caresses à n’en plus pouvoir et la satisfaction permanente du berger par le simple exercice de ses pouvoirs sur le troupeau. Certains disent même que ce serait la réponse. Mais le berger rit doucement: "Un mouton à la tête des moutons, AH ah ah! Une réponse pour qui?... ».
Lui, n’a rien à craindre pour sa place, il ne reçoit pas de caresses et n’a personne à satisfaire (des moutons philosophes ont poussé leur réflexion jusqu’à se demander comment il arrivait à vivre. Ils qualifièrent, en définitive, sa vie de fade, par son manque de motivations).
Un beau matin d’été, notre mouton faisait tourner ces questions dans tête comme à son habitude. Aujourd’hui, elles n’ont pas le même caractère obsessionnel que les autres fois et laissent donc quelques ressources libres au cerveau. Il se gratte la tête, sent son poil et remarque qu’il est beaucoup plus lisse qu’avant et surtout sans nuances.
Il s’inquiète et s’interroge sur la cause de ce phénomène. Il en conclue que seules les mains cornues du berger peuvent par leur passages incessants causer de tels changements.
"Il faut que je fasse quelque chose!" S’est il surpris à clamer. Cette phrase aussitôt prononcée, provoque une caresse pour le plus grand étonnement du mouton. Une caresse appliquée, celle là est anesthésiante et rassurante, non une récompense. Le berger est vieux, il sait parler à ses moutons. Le pelage ternit et le mouton jubile, il en redemande.
Mais le berger s’éloigne, il a à faire. Le mouton le suit, en bêlant, mais sent des crocs dans son mollet. Il crie, se débat, se résigne, se calme. Le chien le lâche alors. Notre mouton, sans raison apparente se tourne vers le troupeau et pousse alors un hurlement qu’on aurait du mal à discerner de celui de Conan dégainant son épée quelques secondes avant de fracasser les crânes des futures morts lui servant d’ennemis:
"Le berger nous ment, il en veut à notre laine! Il n’est pas là pour nous protéger et nous dorloter! »
>Impact: quelques regards se détournent.
D’après le témoignage de quelques moutons (oui, ici on ne parle pas en l’air, il y a témoins à l’appui), le Rebel aurait déliré suite à une blessure au mollet en lançant des phrases incohérentes puis la douleur devenant insupportable, il s’enfuit à la recherche d’un lac où il pourrait plonger sa plaie et la penser en calme.
« Je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris de m’enfuir comme ça! Mais c’était trop. Vraiment trop, trop de bêtise devant mes yeux, trop d’illusions qui s’effondrent.
Moi qui croyais en la race des moutons... Il n’y a rien a en tirer que de la laine salement lisse. » Quelques heures s’écoulent, la focalisation interne ne permet pas de savoir ce qu’il se passe dans la tête du mouton et laisse ainsi cours aux suppositions les plus extravagantes.
La nuit tombe, la température aussi, sa rage avec (pendant la nuit, il rêve, mais la focalisation interne ne permet pas de savoir se qu’il se passe dans la tête du mouton et laisse ainsi cours aux divagations les plus extravagantes). On sait en revanche que le mouton a entendu des chants de loup pendant la nuit et qu’il a eu du mal à en saisir leur dimension lyrique.
« Ah, j’ai bien dormi. » l’important, c’est d’en être convaincu. « Si, j’ai vraiment bien dormi sur cette petite touffe de mousse, c’était calme. Qu’est ce que c’était calme! Juste quelques bruits hostiles, mais loin, oui loin. Et puis cette blessure, elle ne me fait presque plus mal. C’est normal après une nuit comme ça. Juste un peu froid, mais bon je vais m’y faire »
A vu de nez il ne croit pas trop à ce qu’il dit. En plus ce qu'il ne sait pas, c’est qu’il a fait entre 2 et 4 degré cette nuit et qu'on annonce du gel pour les jour à venir. Enfin, la météo peut se tromper.
« Il est où mon troupeau!!!!!!!bouh!bouh!ououououou..etc »
> On y croit déjà plus là. Le « etc » dure environ deux heures (mais la focalisation interne ne permet pas...). Deux heures de détresse complète qui s’achèvent par l’intervention du hasard pour certain, du saint esprit pour d’autre, toujours est-il qu’il distingue son troupeau sur le versant d’en face. Comme quoi le hasard fait bien les choses ou bien il faut croire aux miracles. « » Rien ne sort de sa bouche, il rassemble ses forces (l’instinct de survie est très utile dans ses cas là) et franchit la vallée avant que le troupeau ne redisparaîsse. Son excitation est grande et ne lui a pas permis de se demander si c’était ce qu’il désirait de redevenir mouton parmi les moutons.
Mais notre ami (on commence à le connaître) a le vent dans le dos et le chien l’a déjà senti, il aboie (le chien). Le berger alerté regarde aux alentours et aperçoit notre ami. Il est fier de son chien et lui tapote la tête en lui grattant le ventre avec l’autre mains; il ne le fait que quand il est vraiment content. Le berger court vers le mouton pour éviter qu’il ne s’enfuit à nouveau.
Notre ami sent que le berger est content, alors il ne pense même plus à toutes les contre parties de ses doigts joyeux dans son lainage. Le berger l’accueille dans ses bras, le mouton est vraiment content, bien qu’ "heureux" ne convienne pas ici.
C’est ensemble qu’ils rejoignent le troupeau. Notre ami après cette course sent la douleur irradier sa blessure qui n’avait pas franchement guérit pendant la nuit, il boitte. Le berger le voit, il sort son couteau, c’est maintenant que le mouton crie « Non! ». Il l’égorge.

08 janvier 2006

Mots coeurs

Mots cœurs éclatés en mielleux morceaux
Vous m’avez divisé en mille goutte d’eau
Comment sortir de ce silence fracassant,
Comment taire ce secret déchirement,
Eprise d’un mirage à présent dissipé,
Mais prise dans une ésotérique réalité…

Miss-tic

Lacan a ses lacunes




Lacan a ses lacunes

(référence du dessin : Sandrine Gestin)

07 janvier 2006

Les Ambassadeurs

Les Ambassadeurs, tableau de Hans Holbein (1533), National Gallery, Londres.Ce tableau de Hans Holbein recèle une image cachée, secrète pour celui qui la découvre...
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Vous voulez en savoir plus sur l'anamorphose ? Ou pourquoi ne verrons-nous jamais plus ce tableau de la même façon ?
J'en suis sûre, alors cliquer ici : holbein

Les empreintes

Depuis presque cent ans le vieil homme marchait. Il avait traversé l'enfance, la jeunesse, mille joies et douleurs, mille espoirs et fatigues. Des femmes, des enfants, des pays, des soleils peuplaient encore sa mémoire. Il les avait aimés. Ils étaient maintenant derrière lui, lointains, presque effacés. Aucun ne l'avait suivi jusqu'à ce bout du monde où il était parvenu. Il était seul désormais face au vaste océan.

Au bord des vagues il fit halte et se retourna. Sur le sable qui se perdait dans ses brumes infinies il vit alors l'empreinte de ses pas. Chacun était un jour de sa longue existence.

Il les reconnut tous, les trébuchements, les pas pesants des jours où l'accablaient des peines. Il les compta. Pas un ne manquait. Il se souvint, sourit au chemin de sa vie.

Comme il se détournait pour entrer dans l'eau sombre qui mouillait ses sandales, il hésita soudain. Il lui avait semblé voir à coté de ses pas, quelque chose d'étrange. A nouveau il regarda. En vérité, il n'avait pas cheminé seul. D'autres traces, tout au long de sa route, allaient auprès des siennes. Il s'étonna. Il n'avait aucun souvenir d'une présence aussi proche et fidèle. Il se demanda qui l'avait accompagné. Une voix familière et portant son visage lui répondit :
- C'est moi.
Il reconnut son propre ancêtre, le premier père de la longue lignée d'hommes qui lui avaient donné la vie, celui que l'on appelait Dieu. Il se souvint qu’à l’instant de sa naissance ce Père de tous les pères lui avait promis de ne jamais l'abandonner. Il sentit dans son cœur monter une allégresse ancienne et pourtant neuve. Il n'en avait jamais éprouvé de semblable depuis l'enfance. Il regarda encore. Alors, de loin en loin, il vit le long ruban d'empreintes parallèles plus étroit, plus ténu. Une trace de pas, certains jours de sa vie, était seule visible. Il se souvint de ces jours. Comment les aurait-il oubliés ?

C'étaient les plus terribles, les plus désespérés. Au souvenir des heures misérables entre toutes, où il avait pensé qu'il n'y avait de pitié ni du Ciel ni sur Terre, il se sentit soudain amer, mélancolique.
- Vois ces jours de malheur, dit-il. J'ai marché seul. Où étais-tu, Seigneur, quand je pleurais sur ton absence ?
- Mon fils, mon bien-aimé, lui répondit la voix, ces traces solitaires sont celles de mes pas. Ces jours où tu croyais cheminer en aveugle, abandonné de tous, j'étais là, sur ta route. Ces jours où tu pleurais sur moi, je te portais.

Tentative


Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer
Mais essayons quand même :)

_______
(référence : L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu)

06 janvier 2006

Quatuor de chevaux


http://svt.se/hogafflahage/hogafflaHage_site/Kor/hestekor.html
==> C'est super sympa...
Mettez les haut parleurs, et cliquez sur les chevaux... dans l'ordre que vous voulez !
Personellement, j'aime beaucoup les chants des chevaux 3 et 4 ensemble. :)

(Attention, cela peut mettre quelques secondes à se charger !)

05 janvier 2006

Le rouge de ton sang

Le rouge de ton sang coule dans la nuit noire,
Chaque goute qui tombe transperce tout mon être,
Au coeur de l'océan, je plonge ma mémoire,
Les souvenirs me noient et me font disparaître,
Dans le bleu de ta peau, je me perds et succombe,
Pétrifiée de douleur, le malheur m'étourdit.
Dans l'abyme de l'oubli, immobile, je tombe,
Et ma dernière lueur m'ouvre ton paradis.

04 janvier 2006

Qui reste au coin du feu quand la lutte commence,
et laisse d'autres défendre sa cause,
qu'il prenne garde,
car s'il n'a pas pris part à la lutte,
il partagera la défaite.
-
Il n'échappera même pas à la lutte en voulant l'éviter,
car luttera pour la cause ennemie
celui qui n'a pas lutté pour la sienne.
-
Bertold Brecht.
______
(référence du dessin : Mars, non pas le dieu de la guerre, ni la planète, ni la barre chocolatée, mais un ami qui comme moi voudrait qu'il y ait plus de solidarité au quotidien, du soutien entre collègues ou entre étudiants, plus de monde dans les manifs...)

03 janvier 2006

Le paysage changeur



Le paysage changeur

De deux choses lune
l'autre c'est le soleil ...
_
Jacques prévert (Innocences, extrait de "Paroles")

01 janvier 2006

Bonne année





« Quand on ne sait pas où on va, tous les chemins vous y mènent »
Henry Miller

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