Soyons raisonnables, demandons l'impossible

SOYONS RAISONNABLES DEMANDONS L'IMPOSSIBLE

Miss-tic, Interroger le sens dans le reflet ironique des apparences

HO YEAH !

Kamazutra dans toutes les postitions

Les lutins-solites m'ont fait parvenir d'autres de leur découverte.
A voir sur le site Kamazutra dans lequel vous pouvez vous balader dans les archives-vidéos dans toutes les positions pour votre plus grand plaisir :

La chorale Nintendo :
http://www.kamazutra.be/nintendo/

Les vrais Simpsons:
http://www.kamazutra.be/simpsons/

Vidéo, TUNAK

Le groupe, constitué de grands magiciens, est très en vogue chez les lutins-solites en ce moment :

A voir absolument :
http://www.kamazutra.be/tunak/
N'oubliez pas de cliquer sur la vidéo pour la voir en plein écran !

Attention il y a une chorégraphie à apprendre, c'est la prochaine danse de l'été :)

Le célèbre sculpteur de carotes

Toute elfervescente que j'étais hier, je me baladais gaiement dans les rues de Paris, lorsque je tomba soudainement sur le sculpteur de carote, célèbre dans les contrées de la lutin-corporation.
Je vous laisse découvrir ses oeuvres :

Le funambulle

_
_

Le funambule pris dans l'ivresse d'essence,
titube sur le fil de la jouissance
Il traverse des miroirs sans teints
vers le doux pays des merveilles
et navigue à l'étranger, au cœur de lui
puis trouve un équilibre dans le déséquilibre

Les kyrielles étincelantes d'éclat de verre
jonglent avec cette sacrificielle lumière
puis transpercent les désirs suspendues

Les balles fusent au dessus de nos têtes
certains sont touchés en pleins cœurs
Les pas sages du désirs se font sourds
les craquements mélodieux se finissent en divines ardeurs
et s'envolent bientôt dans la comédie céleste
en braises évanouies sur un fond de tristesse.

Cupidon, marchand de rêves, voleur d'âmes
Voulais-tu m'enjôler dans d'hypnotiques charmes
ou bien briser mes chaînes d'une étreinte exaltée ?

Ainsi, le jeu de mime osa s'éclore
vers l'au-delà de miroirs omnivores
et les murs chuchotent encore...

Aphone et à flore de peau

Aphone et à flore de peau,
Accords fragiles éperdues,
Mon cœur se bat et se rebat
Pour ne pas avoir d'avenir sans voies

Illusions

Ne t'écarte pas des futurs possibles
avant d'être certain que tu n'as rien à apprendre d'eux.
Richard BachExtrait de Illusions

Il n'y a pas de plus dangereuse illusion
que la notion par laquelle les gens s'imaginent
éviter l'illusion.
Fénelon

_

1° peinture, L'empire des lumières de René Magritte

2° peinture, L'amour et la mémoire de Salvador Dali

3° peinture, Golconde de René Magritte

4° peinture : Faux miroir de René Magritte

Dans notre bulle...BD sur les aventures d'un saucisson

Après une soirée où nous nous étions battus entre hors la loi, renégats et shérifs, nous décidâmes de partir dans la forêt effectuer des rituels chamaniques. Le tabac, chemin des âmes et nourriture des esprits fut notre allié.
Nos danses allaient nous conduire dans le monde autre qui nous transporta vers un curieux destin : L'invocation d'un saucisson, ami de toujours !
Nous continuâmes à nous promener dans les méandres de la musique qui fit apparaître des bulles multicolores.
La lumière transpirait de nos pores. Les chants prenaient de véritables formes géométriques et les harmonies invisibles commençaient leur traversée des corps...
Télétransportation chez nous !
On toque à la porte :


Pour ceux qui avait lu les aventures du saucisson, elles se sont envollées vers d'autres univers.
Un mystérieux vent a emmené les bulles, qui reviendront peut-être quand la tempête sera passé.

Dans notre bulle...BD sur les aventures d'un saucisson (suite)

Wesh Wesh à Mag et Adrien pour le montage de la BD. Ce fut très très lol, et je reste encore mdr !

Recette du pochoir

Bonjour petits lutins de toutes les contrées,
Dans mes balades à travers les forêts urbaines, j'ai trouvé un parchemin qui explique la recette pour faire de jolies pochoirs.
Je rappelle que les lutins-terdits surveillent les rues et donnent des amendes aux artistes qui s'aventureraient à les poser sur les murs de la ville, et condamnent toute personnes qui oseraient transformer le paysage gris en oeuvre d'arts éphémères.
Cliquer ci-dessous pour mieux voir la recette :

Et un autre exemple des superbes pochoirs de Miss-tic :

Conte "Ce que disent les gens"

"Ce que disent les gens"

Loin des humains vivaient un père avec son fils. Ils vivaient paisibles et tranquilles et étaient toujours du même avis. Cependant, en grandissant, le fils fit un souhait :
- Je voudrais aller voir une fois dans le monde ce que disent les gens, demanda-t-il.
- Ne souhaite donc pas une chose pareille ! répondit le père. Pas un ne dit comme l'autre, et quoique tu fasses, jamais tu ne pourras plaire à tout le monde.
- Je ne peux pas croire cela ! dit le fils. Et il insista si longtemps que le père finit par se mettre en route avec lui. Afin que leur âne ne reste pas tout seul ils l'emmenèrent avec eux ; et c'est ainsi qu'ils partirent dans le monde. Le père marchait devant, le fils marchait à côté de lui et ils tiraient leur âne derrière eux. Bientôt ils rencontrèrent un paysan. Ils s'arrêtèrent et parlèrent avec lui de la pluie et du beau temps.

Pour finir, le paysan secoua la tête et leur dit :
- Pourquoi laissez-vous votre âne se prélasser ? Il pourrait bien porter l'un de vous deux !Puis il leur dit adieu et s'éloigna.
- Le paysan a raison ! Viens père, monte sur l'âne ! dit le fils. Le père s'assit sur l'âne et ils reprirent leur route. Devant marchait le fils, derrière suivait le père sur son âne. Peu de temps après, ils rencontrèrent deux jeunes compagnons en tournée. Ils racontèrent ceci et cela des lointaines contrées qu'ils avaient visitées et, finalement, l'un dit à l'autre :
- Qu'en penses-tu, toi, que le père soit sur son âne, pendant que le pauvre garçon va à pied ? L'autre compagnon secoua la tête, puis ils reprirent leur route.
- Les compagnons ont raison, dit le fils, descends père et laisse-moi monter l'âne. Maintenant le fils était devant sur son âne et le père marchait à pied derrière. Voilà qu'ils rencontrèrent une vieille femme qui venait d'aller ramasser du bois. Elle pleurnicha ceci, cela. Et que les temps étaient bien durs et que son dos était bien bossu, puis elle dit :
- C'est une honte que le père aille à pied et que le fiston fasse le beau sur son âne ! Elle secoua la tête et s'en alla en boitant.
- La vieille a raison, dit le fils, tout honteux, monte avec moi sur l'ane père ! Les voilà donc tous deux sur l'âne, quand s'arrêta une calèche avec un beau monsieur qui bavarda avec eux de ceci, de cela, du commerce et de l'argent.

Finalement il leur dit :
- Cette pauvre bête va bientôt crever si vous la chargez ainsi ! Et il repartit.
- Le monsieur a raison, dit le fils, il faut ménager notre âne, nous allons le porter. Ils lui attachèrent les pattes de devant, puis les pattes de derrière, glissèrent ensuite une longue branche entre les pattes et soulevèrent chacun un bout de la branche. Après avoir ainsi porté l'âne un bout de chemin, ils arrivèrent devant une auberge où il y avait une foule de gens joyeux :
- Voyez ces imbéciles ! cria une voix. Ils portent leur âne au lieu de s'asseoir dessus ! Tous hurlèrent de rire ; une autre voix grinça :
- Même s'ils ne veulent pas s'asseoir sur l'âne, pourquoi ne le conduisent-ils pas par le licou, derrière eux ?
- L'homme a raison, dit le fils, pourquoi ne tenons-nous pas notre âne par le licou ?
- C'est ainsi que nous sommes partis de la maison, dit le père, mais pour complaire à chacun, je suis monté dessus, puis toi, puis nous deux, puis nous avons porté l'âne, et maintenant il faudrait de nouveau le conduire…
- Ne peut-on jamais plaire à tous ? demanda le fils.
- Jamais ! répondit le père. Ils furent bien heureux de se retrouver au soir dans leur chaumière, loin du monde.